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Toujours d'actualité :
Il faut se libérer de l’emploi, je ne sais pas si c’est par le Revenu de Base, le Salaire à vie, ou d’autres propositions mais il existe des pistes de réflexion dont on n’entend jamais parler chez Pujadas. On continue de gaspiller des milliards à subventionner des pans entiers de l’économie dont l’activité est in fine nuisible à la société, tout cela soit-disant pour l’emploi.
"Plaidoyer en faveur d'une valeur boudée dans les sociétés ne rêvant que de CSP ++ : le savoir-faire manuel"
Quoiqu’il en soit, l’un des résultats importants de l’étude est le caractère socialement non désirable du travail du week-end, en raison des nuisances qu’il peut occasionner dans les échanges familiaux (Jenkins et Osberg, 2005) et la vie sociale (Boulin et Lesnard, 2014). De quoi faire réfléchir nos parlementaires dans le cadre du vote de la loi Macron ?
Economists believe in full employment. Americans think that work builds character. But what if jobs aren’t working anymore?
Fichage de salariés, licenciements montés de toutes pièces, répression syndicale, management brutal… Politis publie des preuves et des témoignages exclusifs.
Selon des statistiques INSEE de 2004, la moitié des salariés travaillent à moins de 8 kilomètres de chez eux.
Uber c’est en fait le capitalisme sauvage pour seule règle : tout le pouvoir au patronat et un salarié auto-exploité, sans aucune protection et à la merci complète d’une énorme multinationale. C’est donc ça le futur pour Macron et les ultra-libéraux. C’est un cauchemar pour 99% de la société : pas de retraites, pas d’assurance maladie, pas de garanties, pas de Droit du travail… En fait, c’est un retour au XVIIIème siècle ! Un employé qui, de fait, paye ses outils de travail ! C’est donc ça que la société attend ? Bien sur que non. Ce que la société veut c’est de l’emploi mais le seul emploi que les capitalistes veulent nous offrir correspond à de l’auto-esclavage que les dirigeants de cette société cherchent à nous imposer, par tous les moyens.
Quand vous entendez parler des taxis qui font grève, pensez à dissocier la haine que vous avez envers eux (service pas à la hauteur, conducteurs hargneux vs cyclistes) et leur lutte.
Rappelez vous qu'ils ne se battent pas uniquement pour la préservation de leur vieux système à base de license, ils se battent également contre les formes les plus primitives d’activité marchande soutenues par des sociétés comme Uber.
_ Pour vous, ces entreprises fournissent du travail mais pas de l’emploi…
_ Oui, on revient là à une forme basique de travail marchand qui désalarise les gens. Le Code du travail saute, l’emploi saute. « Il est plus facile de trouver un client qu’un employeur », a dit Emmanuel Macron. C’est une reconnaissance éclatante et cynique de cet état de fait. Cela ressemble à la Chine de la dynastie des Song, vers 1200, où chacun avait une activité procurant un peu d’argent mais où personne n’avait d’emploi. Au fond, le marché du travail des pays capitalistes développés commence à ressembler à ce qu’était celui des pays du tiers-monde, où une petite frange jouissait de la protection du salariat et où la majorité restait en marge. C’est le paradoxe de ces plateformes : elles allient une technologie très sophistiquée (avec Internet, le big data, etc.) et les formes les plus primitives d’activité marchande.
via cette excellente vidéo du Stagirite: https://www.youtube.com/watch?v=7eVfDa02nSY (LDB #7 - Te plains pas, au moins t'as un travail)
Je déterre un vieil article de 2009.
La mentalité française vis à vis des métiers de l'informatique a longtemps été de considérer que la technique n'était qu'un passage avant d'aller vers du management. En gros "Si t'es pas chef de projet à 40 ans, t'as raté ta vie!". C'est très lié à l'élitisme des grandes écoles dans ce pays.
J'ai jamais compris ce culte du management. J'ai moi même fait une formation en alternance qui préparait à être "chef de projet" (y'avait que ça) mais je n'ai jamais quitté la technique et ça me branche toujours autant. Heureusement c'est en train de changer. Des écoles comme 42 viennent casser cette vieille façon de penser l'informatique, et la technique recommence à être revalorisée car on comprend qu'elle représente un élément clé dans la réussite d'un produit. La culture d'entreprises à succès comme facebook ou google ont peut-être contribué à cela.
lien via @lpmillet
La tendance s’est accélérée ces derniers mois, et c’est une véritable gangrène qui ronge la profession, et fragilise plus encore les jeunes journalistes, confrontés à un parcours du combattant de la précarité. De plus en plus d’employeurs, presque toujours par souci de s’exonérer de leurs obligations sociales, proposent, ou plutôt imposent à des journalistes de délaisser le statut de salarié, au profit d’un statut d’auto-entrepreneur qui n’a d’avantage que pour l’entreprise donneuse d’ordre.
On parle souvent des livreurs ou des taxis (qui eux s'en sont bien sorti grâce au gourvernement, enfin pour l'instant), mais la précarisation touche d'autres métiers, dont celui de journaliste.
Il faut savoir que dès lors qu'un lien de subordination est avéré, des poursuites sont possibles aux prudhommes pour notamment exiger une requalification de la collaboration en contrat de travail CDI, avec rappel des salaires. C'est expliqué dans l'article.
Le marché du vélo progresse en France et avec lui le besoin de professionnels de la vente et de la maintenance. C'est la filière des services de l'automobile qui se charge en partie de les former.
Hey ouai, la roue tourne! Ecartez vous!
Un billet avec un titre certes un peu aguicheur, mais qui dénonce à juste titre le salariat masqué pratiqué par les boites de livraison, où ceux qui travaillent ont toutes les contraintes du salarié sans en avoir aucun des droits.
via l'auteur (Jérôme Pimot) du billet lui-même que j'ai rencontré par hasard lors de cette soirée: https://jeekajoo.eu/links/?2FoMbA
Il se trouve que c'est également lui qui répondait à l'interview de France Culture que j'ai partagé: https://jeekajoo.eu/links/?sVl5fQ
La journée tristement banale d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost et d'un livreur à vélo ubérisé.
Via: https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?9n0zZw
Copie: https://pub.jeekajoo.eu/sounds/FranceCulture_Les-Pieds-Sur-Terre_Le-Travail-Low-Cost_20160317.ogg
Indeed a judge, in a case assessing the employment status of Uber drivers, has even compared Uber’s rating system to the panopticon in Foucault’s Discipline and Punish: The Birth of the Prison. “A state of conscious and permanent visibility ... assures the automatic functioning of power,” the judge quoted.
Affiche de manif par Sébastien Maréchal
source: https://twitter.com/Appel9mars/status/708246996579164162