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Rencontre avec Amélie Cannone et Johan Tyzsler, militants STOP TAFTA qui battent la campagne téléphonique pour plus de transparence dans ces débats à huis-clos sur des enjeux essentiels.
Entretien avec Laure de Raudière, députée LR d’Eure et Loir, qui est allée dans la salle de lecture où les élus peuvent (depuis seulement 2 semaines) consulter pendant petites 45 minutes, sous haute surveillance, et en promettant l’absolue confidentialité… une version périmée des négociations.
Reportage avec Alain Wallon & Christine, agent EDF et caissière Carrefour Market dans la Seine et Marne, qui se mobilisent localement pour informer et faire voter les conseils municipaux locaux « zones hors tafta ».
La résistance s'organise, et elle passe avant tout par l'information !!
Ce manque de différenciation entre l'emploi salarié et le travail / l'occupation de façon générale est un vrai problème.
Certaines activités non salariées sont bien plus utiles à la société que d'autres payées. Si j'aide par exemple un ami suicidaire toute une soirée, je ne suis pas payé et je suis pourtant bien plus utile à la société que quelqu'un qui spam nos boites mails et nos boites postales de pub. Le pire étant que celui qui spam quand il fait ça, il le fait parce qu'il n'a pas d'autres choix. Quand il rentre chez lui il se sent pas très bien, il se sent comme un nuisible.
Si on commence à se rendre compte que l'on vit dans une société où l'on est plus valorisé en étant un nuisible payé que l'inverse, où les plus parasites sont élevés en héros et où les plus démunis sont ceux qui trinquent le plus : alors les discours même les plus idéologiques se dévoilent.
Que ce soit Uber ou les taxis conventionnels, je ne suis pas sûr qu'il y ait des gagnants.
Dans tous les cas ce sont les victimes d'un système qui évolue en leur défaveur, et en la faveur de multinationales faisant de l'optimisation fiscale (pléonasme?).
Je prétends que le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun.
L’austérité voulue par les milieux financiers est devenue une valeur supérieure qui remplace la politique. Faire des économies évite la poursuite de tout autre objectif public. Le principe de l’orthodoxie budgétaire va jusqu’à prétendre s’inscrire dans la Constitution des Etats. La notion de service public est ridiculisée.
Le nihilisme qui s’en déduit a permis de congédier l’universalisme et les valeurs humanistes les plus évidentes : solidarité, fraternité, intégration et respect de tous et des différences. Même la théorie économique classique n’y trouve plus son compte : le travail était auparavant un élément de la demande, et les travailleurs étaient respectés dans cette mesure ; la finance internationale en a fait une simple variable d’ajustement.
Je cite cela mais je recommande la lecture du texte en entier.
copie: http://archive.is/rGXu3
Quelques morceaux choisis
Librement, toujours, il attend que le smartphone fourni par la boîte sonne. Dans ce téléphone, un tracker GPS, qui permet à son employeur, pardon, son client, d’admirer ses performances sportives en temps réel. Sauf qu’aujourd’hui, il fait beau, et les commandes ne se bousculent pas. Et quand plusieurs livreurs.ses sont vacantEs en même temps et au même endroit, l’algorithme fait appel en priorité aux cyclistes les plus rapides, les plus passionnéEs. Autrement dit à celleux qui grillent le plus de feux rouges [1]. Drôle d’ambiance, mais ça participe à l’esprit sportif de la communauté !
Qu’un coursier en manque de sollicitations force un peu sur la pédale pour améliorer ses résultats ne regarde que lui, et éventuellement la carrosserie du véhicule sur lequel sa tête viendra percuter. Chez Take Eat Easy, le droit à la vie privée n’est pas un vain mot !
Bien sûr, Jordan n’est pas assuré, et, comme certains de ses collègues, il n’a pas de freins sur son fixie. Ça lui rappelle la lourdeur administrative du salariat. Ce sont les mots du patron, enfin, du client (décidemment !) : « Nous ne pourrions pas opérer avec le statut d’employés. Il y a trop de lourdeurs administratives ». C’est vrai, c’est ennuyeux les lourdeurs administratives, surtout en vélo.
« Et en plus, ils sont payés pour faire leur passion ! » (sic). Alors...
Je ne savais pas que la CIA avait mené une offensive pour diffuser une pensée anticommuniste en Europe.
@ 10:54
_ Quels étaient les objectifs de ce programme?
_ A l'aide de fonds et de moyens secrets, ammener les intellectuels européens critiques et socialement engagés à diffuser l'idéologie américaine.
Ou bien comme le formule une directive de la CIA : Telle une arraignée dans sa toile, contrôler l'ensemble de la vie culturelle européenne afin qu'elle ne s'oppose pas à la libre entreprise et à l'économie de marché propre au système américain.
Voir aussi: https://lut.im/wmC8E3V69G/LvRF7MPjPO710qgc.jpg
Tiré des notes à la fin de la BD 'Trashed'. Cet ouvrage est un récit de la vie d'un éboueur dans l'Ohio. Il ne s'y passe pas grand chose mais c'est parsemé d'anecdotes drôles. C'est surtout un portrait de la société de la consommation à travers ses dommages collatéraux.
« Imagine l'économie comme un immense tube digestif. Et nous on est là, devant le trou du cul du libéralisme à nettoyer.» (p190)
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C’est le moment très précis où les variables d’ajustement se rappellent au bon souvenir de la race des saigneurs. Où l’on se souvient que l’économie n’est pas l’accumulation de richesses indécentes en quelques sanctuaires bien protégés de la plèbe, mais bien le fluide des échanges entre tous les êtres humains.
Tout aurait pu leur arriver sous le coup de la colère, de l’indignation, des frustrations accumulées, mais finalement ils n’y laissent que leur chemise. Littéralement. Et l’implosion de cette croyance totalement déprimante et surfaite qui voulait que la finance n’ait pas de visage, pas de chair, pas de sang ; que la rationalité économique soit désincarnée et que le chômage, la pauvreté, les inégalités croissantes ne soient que des fatalités, pratiquement des forces de la nature qui s’imposent à nous, "ma pauvre dame, que voulez-vous qu’on y fasse ? C’est comme ça, on ne peut rien y changer…"
La main invisible se voit brutalement exposée à la vindicte populaire et elle en est profondément meurtrie et effrayée. La rationalité économique a la peau flasque et pâle sous ses costards à six ou neuf SMIC impeccablement taillés au plus près du gras.
Le roi est nu !
Et il craint à juste titre pour son règne.
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Puissant, ce texte.
Qu'est-ce que tu vas faire avec ton argent ?
M'acheter une carte bancaire
J'ai ri. JAUNE! Et après j'ai vomi.
Quelqu'un pour résumer ce projet abject dans des mots justes ?
via KM http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?h8UmLA (lien original = https://www.facebook.com/solange.biedcharreton/videos/10153458667766133/?fref=nf)
Comme un avant-goût de ce qu'il nous attend avec le TTIP...
https://stop-ttip.org/ (On en est à 1,504,891 signatures.)
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The anarcho-capitalism of those Californian right-libertarians, who are extreme fans of capitalism without rules, is the main thread that allows us to connect Facebook to European Pirate Parties and Wikileaks. It might help to show that the algorithms applied in personalised advertising by the giants of online profiling (ie the new digital masters: Facebook, Apple, Google, Amazon), are the very same algorithms used by despotic governments for personalised repression. The blind faith in a rescuing technology conceals Radical Transparency's opaque project of domination. We are faced with a technological dystopia that is capable of combining the emotional lobotomy of Huxley's unrestrained consumerism with the repressive paranoia of Orwellian control, all in the name of capital's freedom. No conspiracy, no paranoia: this is only the Digital Far West.
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