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Une évaluation des différents impacts possibles a été réalisée
- Bénéfices individuels : effets positifs sur la santé de l’activité physique, baisse du stress lié aux transports motorisés
- Bénéfices collectifs : baisse de la pollution atmosphérique, baisse du bruit, baisse de l’accidentologie causée par les voitures, baisse des gaz à effet de serre
- Risques individuels : hausse de l’accidentologie des cyclistes, exposition à la pollution atmosphérique,
- Risques collectifs : hausse de l’accidentologie causée par les cyclistes
Les résultats montrent :
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Des bénéfices sur la santé de la pratique du vélo largement supérieurs aux risques : avec un doublement de la pratique du vélo en Île-de-France en 2020 (soit 4% de l’ensemble des déplacements), les bénéfices en termes de mortalité d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France seraient 20 fois plus élevés que les risques.
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Un ratio bénéfices/risques particulièrement élevé grâce aux bénéfices de l’activité physique liée à la pratique du vélo, et qui s’avère plus important au fur et à mesure que l’on s’éloigne du cœur de l’agglomération parisienne.
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Une hausse de la pratique qui n’implique pas une hausse de l’accidentologie dans les mêmes proportions et qui, avec un fort report d’automobilistes vers le vélo, peut même s’accompagner d’une baisse de l’accidentologie globale.
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Un impact sur la pollution de l’air et sur le bruit positif mais relativement faible, toutefois potentiellement plus important si la hausse de la pratique du vélo s’accompagne de politiques ambitieuses de réduction de la vitesse et de la circulation en ville.
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Enfin, un risque d’exposition à la pollution atmosphérique des cyclistes plus élevé que le risque d’accidentologie. Ces résultats sont dus à un niveau de pollution particulièrement important en Île-de-France. Cependant, l’exposition du cycliste diminue à mesure que la place du vélo dans la ville s’écarte de la circulation.
Cette étude, qui montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement sous-estimés par rapport aux risques, en particulier d’accidentologie, va permettre ainsi de guider les politiques de promotion du vélo et plus largement des "mobilités actives », nationales ou locales. Elle est diffusée à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité (du 16 au 22 septembre 2012). Sa méthodologie peut être appliquée à d'autres secteurs géographiques.
D'autres ressources sur le même thême :
- Is urban cycling worth the risk? https://ig.ft.com/sites/urban-cycling/
- The effects of transport mode use on self-perceived health, mental health, and social contact measures: A cross-sectional and longitudinal study https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S016041201831314X
Excellent article.
Merci yakmoijebrille (http://fabienm.eu/shaarli/?HdNQrg)
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Infosec isn't a real profession. Among the things missing is proper "risk analysis". Instead of quantifying risk, we treat it as an absolute. Risk is binary, either there is risk or there isn't. We respond to risk emotionally rather than rationally, claiming all risk needs to be removed. This is why nobody listens to us. Business leaders quantify and prioritize risk, but we don't, so our useless advice is ignored.
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Vinvin sur scène.
je résumerais son discours en 2 images:
https://lut.im/vElDFL4u/ELC63T76 (banksy)
https://lut.im/c4k8xxLu/aBwNsSWi