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Part des actifs allant au travail à vélo, avec classement entre les communes de même taille.
Source des données = INSEE 2017 : https://twitter.com/R_Pucha/status/1289203481786511365
- Se rendre sur le site "Statistiques locales" de l'Insee (https://statistiques-locales.insee.fr/#c=indicator&i=rp.rep_actocc15p_mode_transp&s=2017&view=map2)
- Sélectionner l'indicateur "Moyen de transport utilisé pour aller au travail"
- Parcourir la carte ou sélectionner l'onglet "Tableau" puis Actions>Exporter
"C'est une notion théologique. Il faut souffrir, il faut travailler, prouver votre valeur en tant qu'être humain, quitte à faire quelque chose qui ne vous apporte aucune satisfaction. Cela vous donne le droit de consommer pendant vos loisirs. Cette notion est profondément ancrée dans les psychologies. Tant qu'elle y sera, on ne changera pas de système. Il faut se libérer de ces valeurs sur ce qui est important dans la vie et dans le travail."
Résumé de la série Arte sur le travail, l'emploi et le salaire : https://www.youtube.com/watch?v=nBXkNhg58_g
"Plaidoyer en faveur d'une valeur boudée dans les sociétés ne rêvant que de CSP ++ : le savoir-faire manuel"
Quoiqu’il en soit, l’un des résultats importants de l’étude est le caractère socialement non désirable du travail du week-end, en raison des nuisances qu’il peut occasionner dans les échanges familiaux (Jenkins et Osberg, 2005) et la vie sociale (Boulin et Lesnard, 2014). De quoi faire réfléchir nos parlementaires dans le cadre du vote de la loi Macron ?
Chantiers parisiens en live.
Fichage de salariés, licenciements montés de toutes pièces, répression syndicale, management brutal… Politis publie des preuves et des témoignages exclusifs.
Selon des statistiques INSEE de 2004, la moitié des salariés travaillent à moins de 8 kilomètres de chez eux.
Court-métrage de ~5 min, par Nina Faure.
Si tout le monde pouvait répondre cela, le monde irait mieux. Le rapport de force ne serait pas ce qu'il est actuellement. Le fait est que les gens ont peur de perdre leur travail car il n'y en a pas assez. Ca me fait penser à la pénurie organisée par certains vendeurs.
via cette excellente vidéo du Stagirite: https://www.youtube.com/watch?v=7eVfDa02nSY (LDB #7 - Te plains pas, au moins t'as un travail)
La tendance s’est accélérée ces derniers mois, et c’est une véritable gangrène qui ronge la profession, et fragilise plus encore les jeunes journalistes, confrontés à un parcours du combattant de la précarité. De plus en plus d’employeurs, presque toujours par souci de s’exonérer de leurs obligations sociales, proposent, ou plutôt imposent à des journalistes de délaisser le statut de salarié, au profit d’un statut d’auto-entrepreneur qui n’a d’avantage que pour l’entreprise donneuse d’ordre.
On parle souvent des livreurs ou des taxis (qui eux s'en sont bien sorti grâce au gourvernement, enfin pour l'instant), mais la précarisation touche d'autres métiers, dont celui de journaliste.
Il faut savoir que dès lors qu'un lien de subordination est avéré, des poursuites sont possibles aux prudhommes pour notamment exiger une requalification de la collaboration en contrat de travail CDI, avec rappel des salaires. C'est expliqué dans l'article.
Le marché du vélo progresse en France et avec lui le besoin de professionnels de la vente et de la maintenance. C'est la filière des services de l'automobile qui se charge en partie de les former.
Hey ouai, la roue tourne! Ecartez vous!
Un billet avec un titre certes un peu aguicheur, mais qui dénonce à juste titre le salariat masqué pratiqué par les boites de livraison, où ceux qui travaillent ont toutes les contraintes du salarié sans en avoir aucun des droits.
via l'auteur (Jérôme Pimot) du billet lui-même que j'ai rencontré par hasard lors de cette soirée: https://jeekajoo.eu/links/?2FoMbA
Il se trouve que c'est également lui qui répondait à l'interview de France Culture que j'ai partagé: https://jeekajoo.eu/links/?sVl5fQ
La journée tristement banale d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost et d'un livreur à vélo ubérisé.
Via: https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?9n0zZw
Copie: https://pub.jeekajoo.eu/sounds/FranceCulture_Les-Pieds-Sur-Terre_Le-Travail-Low-Cost_20160317.ogg
Indeed a judge, in a case assessing the employment status of Uber drivers, has even compared Uber’s rating system to the panopticon in Foucault’s Discipline and Punish: The Birth of the Prison. “A state of conscious and permanent visibility ... assures the automatic functioning of power,” the judge quoted.
Affiche de manif par Sébastien Maréchal
source: https://twitter.com/Appel9mars/status/708246996579164162
Du point de vue des gens « modernes » comme Monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit au crochet d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre Société. Mais notre Société n’aura à nouveau d’estime pour moi que si je reprends un emploi de col blanc pour mon profit et celui du grand capital.
Sommes-nous "condamnés à la médiocrité" comme le dit Alain Deneault? que je retranscris ici:
[...] « Un monde qui nous condamne à la médiocrité. C'est-à-dire à une absence de réflexion sur le sens même de ce qu'on fait. Et en plus il faudrait être de bonne humeur. En plus on nous dit qu'il faudrait se sentir responsable; qu'il faudrait par nous-mêmes deviner quelles sont les attentes des employeurs et essayer de s'y conformer sans même que l'employeur ait à prendre ses responsabilités par rapport à son autorité ; qu'on fasse comme si on était dans une sorte d' horizontalité joyeuse où tout le monde tire dans la même direction pour censurer une chose qui est le rapport d'autorité qui existe bel et bien entre l'employeur et l'employé. »
Ce manque de différenciation entre l'emploi salarié et le travail / l'occupation de façon générale est un vrai problème.
Certaines activités non salariées sont bien plus utiles à la société que d'autres payées. Si j'aide par exemple un ami suicidaire toute une soirée, je ne suis pas payé et je suis pourtant bien plus utile à la société que quelqu'un qui spam nos boites mails et nos boites postales de pub. Le pire étant que celui qui spam quand il fait ça, il le fait parce qu'il n'a pas d'autres choix. Quand il rentre chez lui il se sent pas très bien, il se sent comme un nuisible.
Si on commence à se rendre compte que l'on vit dans une société où l'on est plus valorisé en étant un nuisible payé que l'inverse, où les plus parasites sont élevés en héros et où les plus démunis sont ceux qui trinquent le plus : alors les discours même les plus idéologiques se dévoilent.
Perso, j'ai appris plein de trucs sur le droit du travail.