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Documentaire (de Arte je précise, et pas de la chaîne conspirationniste ReOpen911) culte.
Deuxième partie : https://www.dailymotion.com/video/xewm92
Enron fut l'une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière. Outre ses activités propres dans le gaz naturel, cette société texane avait monté un système de courtage par lequel elle achetait et revendait de l'électricité, notamment au réseau des distributeurs de courant de l'État de Californie. En décembre 2001, elle fit faillite en raison des pertes occasionnées par ses opérations spéculatives sur le marché de l'électricité, qui avaient été maquillées en bénéfices via des manipulations comptables. Cette faillite entraîna dans son sillage celle d'Arthur Andersen, qui auditait ses comptes.
Le logo ressemble étrangement à celui de E Corp, surnommé Evil Corp par Eliot dans la série Mr. Robot. ;)
La diffusion de la saison 2 est prévue cet été 2016.
Voici la quatorzième vidéo de notre série Épandage médiatique, ayant pour titre « Les temps modernes (1⁄2) ». L’économiste Frédéric Lordon repère dans la fuite en avant libérale de la loi « travail » les signes d'une prise d'otage généralisée du salariat.
Avec une analyse de ce qui est montré dans les merdias, notamment à la télé.
Du point de vue des gens « modernes » comme Monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit au crochet d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre Société. Mais notre Société n’aura à nouveau d’estime pour moi que si je reprends un emploi de col blanc pour mon profit et celui du grand capital.
Sommes-nous "condamnés à la médiocrité" comme le dit Alain Deneault? que je retranscris ici:
[...] « Un monde qui nous condamne à la médiocrité. C'est-à-dire à une absence de réflexion sur le sens même de ce qu'on fait. Et en plus il faudrait être de bonne humeur. En plus on nous dit qu'il faudrait se sentir responsable; qu'il faudrait par nous-mêmes deviner quelles sont les attentes des employeurs et essayer de s'y conformer sans même que l'employeur ait à prendre ses responsabilités par rapport à son autorité ; qu'on fasse comme si on était dans une sorte d' horizontalité joyeuse où tout le monde tire dans la même direction pour censurer une chose qui est le rapport d'autorité qui existe bel et bien entre l'employeur et l'employé. »
Ce manque de différenciation entre l'emploi salarié et le travail / l'occupation de façon générale est un vrai problème.
Certaines activités non salariées sont bien plus utiles à la société que d'autres payées. Si j'aide par exemple un ami suicidaire toute une soirée, je ne suis pas payé et je suis pourtant bien plus utile à la société que quelqu'un qui spam nos boites mails et nos boites postales de pub. Le pire étant que celui qui spam quand il fait ça, il le fait parce qu'il n'a pas d'autres choix. Quand il rentre chez lui il se sent pas très bien, il se sent comme un nuisible.
Si on commence à se rendre compte que l'on vit dans une société où l'on est plus valorisé en étant un nuisible payé que l'inverse, où les plus parasites sont élevés en héros et où les plus démunis sont ceux qui trinquent le plus : alors les discours même les plus idéologiques se dévoilent.
Quelques morceaux choisis
Librement, toujours, il attend que le smartphone fourni par la boîte sonne. Dans ce téléphone, un tracker GPS, qui permet à son employeur, pardon, son client, d’admirer ses performances sportives en temps réel. Sauf qu’aujourd’hui, il fait beau, et les commandes ne se bousculent pas. Et quand plusieurs livreurs.ses sont vacantEs en même temps et au même endroit, l’algorithme fait appel en priorité aux cyclistes les plus rapides, les plus passionnéEs. Autrement dit à celleux qui grillent le plus de feux rouges [1]. Drôle d’ambiance, mais ça participe à l’esprit sportif de la communauté !
Qu’un coursier en manque de sollicitations force un peu sur la pédale pour améliorer ses résultats ne regarde que lui, et éventuellement la carrosserie du véhicule sur lequel sa tête viendra percuter. Chez Take Eat Easy, le droit à la vie privée n’est pas un vain mot !
Bien sûr, Jordan n’est pas assuré, et, comme certains de ses collègues, il n’a pas de freins sur son fixie. Ça lui rappelle la lourdeur administrative du salariat. Ce sont les mots du patron, enfin, du client (décidemment !) : « Nous ne pourrions pas opérer avec le statut d’employés. Il y a trop de lourdeurs administratives ». C’est vrai, c’est ennuyeux les lourdeurs administratives, surtout en vélo.
« Et en plus, ils sont payés pour faire leur passion ! » (sic). Alors...
Voir aussi: https://lut.im/wmC8E3V69G/LvRF7MPjPO710qgc.jpg
Tiré des notes à la fin de la BD 'Trashed'. Cet ouvrage est un récit de la vie d'un éboueur dans l'Ohio. Il ne s'y passe pas grand chose mais c'est parsemé d'anecdotes drôles. C'est surtout un portrait de la société de la consommation à travers ses dommages collatéraux.
« Imagine l'économie comme un immense tube digestif. Et nous on est là, devant le trou du cul du libéralisme à nettoyer.» (p190)
Ca commence comme une dénonciation effrénée du capitalisme ... Et ça se termine en partouze. Anne Archet, quoi !
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As the UN climate talks begin in Paris, Brandalism returns with 600 ad takeovers - joining the dots between advertising, consumerism and fossil fuel dependency.
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la galerie : http://www.brandalism.org.uk/gallery
Le rôle de notre armée c'était aussi (surtout) de défendre les intérêts de nos multinationales à l'étranger, pour qu'elles puissent continuer de piller les ressources tranquillement, notamment en Afrique. En l'occurence à partir 1:05:00, ils parlent des pirates et de la protection des cargaisons de pétrole en provenance des plateformes de forage de Total, dans le Golf de Guinée.
Qui sont les vrais méchants?
Je pose ça là.
Un documentaire de 2008 sur le néolibéralisme et sur le néocapitalisme, par Richard Brouillette.
Durée: 2h40
2 extraits: https://www.youtube.com/watch?v=d5QJa0L47sM + https://www.youtube.com/watch?v=wrSWpPC9iFI
Récupéré depuis: https://www.youtube.com/watch?v=OgCTn7MM6uU
Via un commentaire: http://www.mediapart.fr/journal/economie/061015/pourquoi-air-france-veut-encore-supprimer-des-postes?onglet=commentaires
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« Le solutionnisme, c’est la quête effrénée pour nous débarrasser des problèmes, des tensions, des frictions. C’est la haine du dysfonctionnement. Et cette soif de perfection est catalysée par un autre biais : l’Internet-centrisme. Il permet aux entrepreneurs du numérique de faire croire que nous vivons une époque révolutionnaire, dans laquelle il faudrait bouleverser notre approche de l’éducation, de la santé, et de tout un tas d’autres sujets. « Regardez, l’essor de Wikipedia prouve que nous sommes en train de vivre le deuxième âge de Gutenberg ! » Mais les problèmes auxquels s’attaquent les entrepreneurs sont mineurs. »
Aujourd’hui, le débat se limite à la création d’un droit à l’oubli et à des cours de code dès l’école élémentaire, tous ces ajustements censés nous mener vers la modernité. Ça ne vaut rien. Soyons clairs, on n’améliore pas la société en lançant une application qui propose d’organiser le repassage de votre linge. Les géants du numérique se sont construits comme une alternative à Wall Street : plutôt que de détruire le monde comme Goldman Sachs, ils veulent prouver qu’ils peuvent l’améliorer. Cette arrogance est une extension naturelle de leur modèle économique. Ils amassent et traitent des données en étant persuadés que c’est le sens de l’Histoire. En vérité, malgré leurs prophéties et leurs grands discours, les gens de la Silicon Valley n’ont pas le temps de changer le monde, juste d’améliorer leur quotidien. »
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lire aussi https://jeekajoo.eu/links/?TUiDBw
à 13:00:
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Croissance, reviens, croissance reviens !
Croissance reviens parmi les tiens !
Pour notre bonheur, montre-nous le chemin,
Toi qui nous aveugles si bien !
Citée 1000 fois dans les journaux quotidiens,
Tu ne quittes pas la bouche de nos politiciens,
Tu apportes l’emploi et le pouvoir d’achat,
Pour con consomme comme des rois !
Croissance, reviens ....
Bien ancrée dans tous les recoins de nos cerveaux,
Croissance tu es la solution de tous les maux,
Croissance infinie dans toute la galaxie,
Tu es la source de la vie !
Croissance, reviens ....
Soyons malades, dépressifs et surendettés,
Pour la patrie, pour la croissance du P.I.B,
Vive l’exploitation, le travail et l’argent !
A mort tous les décroissants !
Croissance, reviens ...
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Allélachat!
chaine youtube: https://www.youtube.com/user/EgliseTSC/feed
flux rss: https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=UCpunRr31jcD-0XtwQuaZauA
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Voici une troisième vidéo de notre série Épandage médiatique, ayant pour titre « Les zélés du désir »
. L'économiste Frédéric Lordon repère, au travers de la figure du consommateur-roi véhiculée par la publicité, l'impact de la propagande ultra-libérale sur le salariat.
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Réduire les salariés à l'état de choses, à l'état de pantins dont vous n'avez plus qu'à tirer les ficelles selon vos propres désirs. Répondre au doigt et à l'oeil, au moment où on le souhaite.
Une fluidité du désir consommateur à l'avantage des capitalistes, au détriment de ceux qui en subissent les conséquences.
Qu'est-ce que tu vas faire avec ton argent ?
M'acheter une carte bancaire
J'ai ri. JAUNE! Et après j'ai vomi.
Quelqu'un pour résumer ce projet abject dans des mots justes ?
via KM http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?h8UmLA (lien original = https://www.facebook.com/solange.biedcharreton/videos/10153458667766133/?fref=nf)
A FEW years ago, in a supermarket, I swiped my bank card to pay for groceries. I watched the little screen, waiting for its prompts. During the intervals between swiping my card, confirming the amount and entering my PIN, I was shown advertisements. Clearly some genius had realized that a person in this situation is a captive audience.
Attention is a resource; a person has only so much of it. And yet we’ve auctioned off more and more of our public space to private commercial interests, with their constant demands on us to look at the products on display or simply absorb some bit of corporate messaging. Lately, our self-appointed disrupters have opened up a new frontier of capitalism, complete with its own frontier ethic: to boldly dig up and monetize every bit of private head space by appropriating our collective attention. In the process, we’ve sacrificed silence — the condition of not being addressed. And just as clean air makes it possible to breathe, silence makes it possible to think.
What if we saw attention in the same way that we saw air or water, as a valuable resource that we hold in common? Perhaps, if we could envision an “attentional commons,” then we could figure out how to protect it.
Quand on paye avec la CB, on a un petit moment d'attente avant d'avoir le prompt du code, le temps que la communication se fasse avec les banques.
Aux USA, certains établissements profitent de ce temps, pendant lequel notre attention est importante, pour afficher de la publicité.
Du coup il est difficile d'échapper à cette pub obligatoire maintenant affichée en couleurs sur les terminaux de paiement récents.
J'imagine qu'il s'agit ici d'un temps de cerveau disponible très rentable et ils ont toutes les billes pour rendre les publicités plus pertinentes en analysant nos habitudes de consommation. Oui, on peut imaginer que la liste de course est communiquée aux serveurs de pubs.
Est-ce que dans le futur on va tous porter des lunettes bloqueuses de pub? https://jeekajoo.eu/links/?CQOa6A
Ou bien sera-t-on trop lobotomisés pour enfin se dire que tout cela est normal ?