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Une anecdote parmi tant d'autres :
Enfin, la commission regrette le caractère plus que succinct des documents qui lui ont été remis par EDF en réponse à ses demandes. Elle déplore notamment que l’électricien ait refusé de lui fournir, malgré l’obligation qui lui en est faite par l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958, le rapport d’expertise du cabinet Aptéis relatif à la chute du générateur de vapeur de la centrale de Paluel. Heureusement, la commission d’enquête a pu se procurer ce rapport par une autre source.
EDF, l'État dans un l'État, qui décide seul et cultive la culture du secret, y compris vis à vis des parlementaires.
Un autre document croustillant sur ce sujet de l'impasse démocratique que représente l'industrie nucléaire : https://twitter.com/LCP/status/984415064009555970
Chez Macron, cependant, le vide n’est pas contradictoire avec un plein dont, pour le coup, on comprend que, s’il faut montrer quelque chose au dehors, le vide lui soit hautement préférable. Car c’est le plein de l’oligarchie, le plein du projet de persévérance d’une classe, au moment précis où tout la condamne, comme en témoigne une époque qu’on sent rendue en son point de bascule. Dans ces conditions, pour que le plein oligarchique se maintienne envers et contre tout, il fallait en effet impérativement un candidat du vide, un candidat qui ne dise rien car ce qu’il y aurait à dire vraiment serait d’une obscénité imprésentable : les riches veulent rester riches et les puissants puissants. C’est le seul projet de cette classe, et c’est la seule raison d’être de son Macron. En ce sens, il est le spasme d’un système qui repousse son trépas, sa dernière solution, l’unique moyen de déguiser une continuité devenue intolérable au reste de la société sous les apparences de la discontinuité la plus factice, enrobée de modernité compétitive à l’usage des éditorialistes demeurés.
Voici la quatorzième vidéo de notre série Épandage médiatique, ayant pour titre « Les temps modernes (1⁄2) ». L’économiste Frédéric Lordon repère dans la fuite en avant libérale de la loi « travail » les signes d'une prise d'otage généralisée du salariat.
Avec une analyse de ce qui est montré dans les merdias, notamment à la télé.
Première partie: Interviews halucinantes de bourgeois aussi caricaturaux que dans les visiteurs 1 (« Dehors les romanos! ») sauf que dans le film c'était drôle.
Deuxième partie: Vers 46:00 on apprend notamment que dans la première version de la loi travail, l'article 23 protège des plateformes comme Uber car les travailleurs se voient empêchés de mener la bataille en requalification de salarié. C'est ce dont je parlais ici: https://jeekajoo.eu/links/?ceA7RA à propos d'Acrimed.
On a également Laurent Lasne, auteur de «Uber: la prédation en bande organisée», qui explique que « lorsque qu'on entend les dirigeants d'Uber, on a l'impression que ça va créer de l'emploi alors que ça n'en créé pas, ça créé de l'activité tout au plus. Ce qui est sûr c'est que ça créé de la valeur actionnariale. Tout ce qu'on observe c'est de la précarisation. Mais on comprend que le modèle soit attractif pour les investisseurs: pas d'impôts, pas d'immobilisation, et demain pas de chauffeur. Donc c'est évidemment un modèle économique de profitabilité qui peut séduire. Mais je ne pense pas que ça soit un modèle social que des gens aient envie de vivre. »
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# map 0:0 pour sélectionner la piste audio uniquement, sans la piste de cover en mjpeg
Je prétends que le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun.
L’austérité voulue par les milieux financiers est devenue une valeur supérieure qui remplace la politique. Faire des économies évite la poursuite de tout autre objectif public. Le principe de l’orthodoxie budgétaire va jusqu’à prétendre s’inscrire dans la Constitution des Etats. La notion de service public est ridiculisée.
Le nihilisme qui s’en déduit a permis de congédier l’universalisme et les valeurs humanistes les plus évidentes : solidarité, fraternité, intégration et respect de tous et des différences. Même la théorie économique classique n’y trouve plus son compte : le travail était auparavant un élément de la demande, et les travailleurs étaient respectés dans cette mesure ; la finance internationale en a fait une simple variable d’ajustement.
Je cite cela mais je recommande la lecture du texte en entier.
copie: http://archive.is/rGXu3
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On nous raconte qu’on a été attaqués parce qu’on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu'il existe beaucoup d’autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d’Amsterdam, de Barcelone, de Toronto, de Shanghai, d’Istanbul, de New York !
On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu’il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.
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je conseille la lecture de cet article, en entier.
Je pose ça là.
Un documentaire de 2008 sur le néolibéralisme et sur le néocapitalisme, par Richard Brouillette.
Durée: 2h40
2 extraits: https://www.youtube.com/watch?v=d5QJa0L47sM + https://www.youtube.com/watch?v=wrSWpPC9iFI
Récupéré depuis: https://www.youtube.com/watch?v=OgCTn7MM6uU
Via un commentaire: http://www.mediapart.fr/journal/economie/061015/pourquoi-air-france-veut-encore-supprimer-des-postes?onglet=commentaires
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Voici une troisième vidéo de notre série Épandage médiatique, ayant pour titre « Les zélés du désir »
. L'économiste Frédéric Lordon repère, au travers de la figure du consommateur-roi véhiculée par la publicité, l'impact de la propagande ultra-libérale sur le salariat.
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Réduire les salariés à l'état de choses, à l'état de pantins dont vous n'avez plus qu'à tirer les ficelles selon vos propres désirs. Répondre au doigt et à l'oeil, au moment où on le souhaite.
Une fluidité du désir consommateur à l'avantage des capitalistes, au détriment de ceux qui en subissent les conséquences.
ça parle d'aliénation du travail, de l'assistanat, et de l'angle alpha.
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Work is just a game for Oracle. A game in which HR tracks your every move.
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Bonne nouvelle : l’Equateur dirigé par un gouvernement de gauche et son président Rafael Correa proposent des solutions enthousiasmantes à la crise économique, sociale et environnementale. Cette expérience progressiste (révolutionnaire ?) intéresse visiblement peu les médias audiovisuels français. Intrigués par ce manque de curiosité, Pierre Carles et son équipe se sont retroussé les manches pour réaliser un premier épisode de leur enquête.
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