Dans une interview [1] Bernard Lassus (directeur du programme Linky chez ERDF) raconte qu'il y a 2 types de données:

• 1) des données pour la facturation qui remontent implicitement à EDF
• 2) les données plus fines de consommation (http://www.next-up.org/images/Smart_Meter_Graph_Screen_Spy_Explanatory_1200.jpg) qui sont régulées par la CNIL. Selon ses dires les données restent chez le client à moins de donner un accord explicite pour l'envoie à des tiers / clients (poweo, directenergie, ..). C'est très flou.

Le truc c'est qu'on a absolument aucun moyen de vérifier cela. Le code du Linky est fermé. Les données échangées en CPL, vers le transfo de quartier, seraient d'ailleurs chiffrées (je dis pas que c'est une mauvaise chose qu'elles le soient hein).

A noter l'intervention [2] de Stéphane Lhomme qui est l'auteur de http://refus.linky.gazpar.free.fr/.
Il rappele qu'il y a 3 programmes de compteurs communiquants : linky, gazpar et les compteurs d'eau. Si on laisse faire, les logements vont se retrouver avec 2 à 4 compteurs communiquants avec tout un tas de dispositifs complémentaires qui vont être installés dans les rues; répéteurs répartiteurs etc. Les informations convergent soit vers des antennes pour les compteurs gaz et eau. Soit vers les transformateurs de quartier pour les linky. Ces informations sont envoyées du transformateur de quartier vers ERDF par téléphonie mobile. Cela veut dire des antennes supplémentaires potentiellement collés à des maisons.

Aujourd'hui 117 communes rejetent les compteurs communicants, selon son site web.

[1] http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-linky-un-compteur-trop-connecte (Copie: https://pub.jeekajoo.eu/sounds/FranceInter_UnJourEnFrance_Linky-Un-Compteur-trop-connect%C3%A9_20160412.ogg)
[2] à 35:30