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merde, je me reconnais totalement dans ce commentaire (http://pasdevoiture.wordpress.com/2014/09/04/meurtriers-et-suicidaires/comment-page-1/#comment-349)
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ça c’est sûr qu’ils ne le font pas intentionnellement de foncer sur les cyclistes, ils en ont juste rien à foutre! c’est juste un problème de conscience du potentiel danger qu’ils représentent (à cause de la sécurité procurée par l’abitacle, du confort (manque d’attention) et du fait d’être couper du monde extérieur (bruit, vision réduite…)).
Pas plus tard que mardi dernier, je circulais tranquillement quand un mec en camionnette me double et tourne à droite aussitôt alors que je suis encore à son niveau, j’étais autour des 30km/h donc j’ai pas eu le temps de freiner et ai réussi à garder l’équilibre coller au camion et à 2cm du trottoir tout en tournant… j’ai beau avoir tapé sur son camion le mec à continuer son chemin jusqu’au feux rouges 100m plus loin!! Du coup après on a discuté et il était complètement à l’ouest, une conscience de sa dangerosité au raz des paquerettes… en gros "j’ai mis mon clignotant, je m’arrête au feux…"
Tout ça pour dire que respecter le code de la route ne rime pas avec respecter les usagers de la route…
Tous les jours je vais au boulot en vélo et oui tous les jours je grille les feux… mais je n’estime pas mettre la vie des autres en danger, il suffit d’être attentif, ni la même d’ailleurs. Pour exemple, je vais griller un feux s’il n’y a personne (ni pietons ni véhicules) et je vais laisser passer un piéton sur un passage (chose que font rarement les automobilistes), même laisser passer un piéton n’importe où d’ailleurs.
On vit malheureusement dans une société formatée par des règles et où on estme que l’on a plus besoin de réfléchir. L’automobilste est un vrai robot où la moindre infraction à ces régles l’offusque et le rend impatient, antipathique, et frustré.
Personnellement, le fait de choisir le vélo n’est pas un simple choix économique, écologique ou sportif mais c’est surtout un gain psychosociologique qui fait qu’on se sent libre, joyeux, et proche des autres personnes (on peut discuter entre cyclistes, avec les piétons), du fait qu’il n’existe aucune barrière physique (amenant à un rapprochement social) entre les usagers de la route. Les intéractions se multiplient et une société sans intérations n’est pas une société (même les fourmies ou les abeilles l’a compris)
A bon entendeur!
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