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La rue n’est pas une route. Rues, ruelles, impasses, artères et autres voies de nos villes ne sont pas identiques aux nationales, départementales et rocades. Une évidence pour tous ? Pas au regard ...
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When planners are working on mobility issues, cities must take priority over cars; people must take priority over cars. Cars have been in production for a little more than a century, but the space they have seized and the amount of infrastructure investment they demand is extremely high. Cars are the cigarettes of the future.

Cars occupy much more space than any human does. An average parking space occupies 25 square meters. If you own a car, it occupies 25 square meters near your home; if you drive to work, it occupies another 25 square meters near your workplace, meaning that a total of 50 square meters are immobilized for parking purposes. In many places in the world, 50 square meters is the size of a family home, or of a workplace. Think of the incredible benefits if at least some of those areas were used to combine home and employment; were appropriated for small, community-building businesses like bakeries, coffee houses, bookshops, flower shops and offices — or for pocket parks.
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When addressing sustainability problems, the key is to avoid wasting energy, time and resources. Some simple ways to get started are within everyone’s reach: Use your car less; live closer to work; recycle and compost. Although more efficient and energy-saving construction techniques and materials are important, it is a city’s layout that can make the biggest difference to the effort to create a more sustainable urban environment. The layout is the city’s structure of organization and growth.
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We live in a society where private ownership of vehicles powered by the internal combustion engine dominates. This provides around 30% of greenhouse gas emissions in the USA and is probably similar across the developed world.

This is not the result of “lifestyle choices”. The transport system as a whole will not change just because a few people decide to give up their cars. Huge numbers of car drivers and owners do not have that choice, dependent as they are for cars to ferry children to school, drive long distances to work, etc.

It is the result of political decisions. Public transport services – buses, trains – have been cut as a result of political decisions, as governments seek to reduce the tax burden on big business. Tram services were completely abolished for many years in Britain as the result of a decision by the British government in the early 1930s, as they attempted to promote car ownership in order to boost the British motor industry.
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But we are demonstrating that, given the political decisions that would remove many of the difficulties that cyclists face, given a political decision-making process that prioritises people before profit, a means of transport with a lower carbon footprint than the motor car is practical. We are showing that cycling is a practical means of getting from one place to another, even for the non-sporty.
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Résumé rapide à l'arrache de l'article:
Si y'a si peu de gens à vélo, c'est surtout politique/historique. Ce n'est pas nécessairement un choix de vie que de prendre la voiture. Il faut tout repenser l'urbanisation, les modes de transports, ... Cela passe par de la politique. Et c'est pour cela qu'elle manifeste pour la COP21 : afin de montrer que le vélo n'est pas qu'un sport, c'est une alternative crédible à la voiture qui permet d'aller d'un point A à un point B.

:(
Pour ma part, juste cette semaine:

• Un mec dans l'autre sens doublait une voiture... à 40m d'un feu avant un rond point... Je me suis retrouvé en face de lui et il m'a frolé. Sur le coup j'ai pas compris ce qu'il m'était arrivé, tout est allé très vite. Heureusement que j'étais bien éclairé finalement.
• Et sinon sur ce tronçon http://www.geovelo.fr/#/france/itinerary/search?profile=MEDIAN&biketype=TRADITIONAL&start=48.877811,2.378284&end=48.86982438354014,2.3944616317749023, ben comme d'habitude je vais plus vite que les voitures par rapport aux feux rouges pour piétons pour lesquels je ralentis fortement mais que je glisse dès lors qu'il n'y a personne. Un chauffard a fini par griller le feu rouge à la fin, il devait être blasé/jaloux que je le rattrape. Ses accelérations après chaque feu qu'il se mangeait ne m'ont pas manqué pour la suite de mon parcours.

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“Bikes vs. Cars” upends the commonly-held notion that traffic is just a necessary or natural facet of urban life, that cars are the most rational choice for getting around, or that cycling and pedestrian deaths are an unavoidable consequence of multi-modal transportation.

In LA, a city which was once home to the world’s most sophisticated public transportation system and North America’s first bike highway, we see a city so choked by automobiles that its residents can barely even get across town. Was this an accident, fate, the natural progression of things? Or was it decades of investment by the auto and oil industries to phase out public transportation in order to sell cars? Evidence points to the latter.
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Ces très belles photos de 1900 montrent que de nombreuses professions utilisaient des triporteurs pour transporter ou livrer des marchandises du quotidien.

Aujourd'hui les vélos cargo reviennent sur le devant de la scène pour transporter des charges lourdes encombrantes ou pour emmener ses enfants à l'école par exemple.

L'histoire se répète.

Quand "marcher" devient un sport extrême...

Particulièrement dans des villes comme Mexico qui mettent les piétons en situation de vulnérabilité permanente. Dans un environnement où rien n'est fait pour faciliter son déplacement, « le piéton doit constamment s’adapter [...], mettre en place des stratégies pour s’adapter à un environnement très hostile comme courir, transgresser la loi, “toréer” les voitures comme on le dit couramment au Mexique. »

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Through a car number plate analysis, it was possible to get a detailed picture of the traffic in the city centre. The study showed that traffic is atypical. There are many taxis, vans and visitors but there is no longer a pattern. 65% of the motorised traffic in the city city centre has no business there. 20% uses the roads to get to surrounding areas. 15% use the streets as a transit route on A to B journeys that have nothing to do with the city centre. 30% just drive around in circles - this is primarily taxis, especially at night, doing loops while waiting for customers, as well as people looking for parking.
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30% du trafic motorisé dans Amsterdam == taxis qui tournent en rond + gens qui cherchent une place pour se garer.

Bande de parasites... La rue appartient à nous, les motoristes. Alors traversez dans les clous!

Pour finir, je cite ce commentaire:
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Quand je vais à Paris (j'habite le 77), en dehors des zones centrales, j'ai l'impression d'être dans une jungle. Et du côté du centre, les cyclistes sont de véritables dangers. Faites un tour autour de Beaubourg, et vous verrez de véritables agresseurs irresponsables.
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• shaarlink ironique
  ** je ne reviendrais pas plus dans le détail sur ce que je pense de 20minutes et autres journaux gratuits de propagande (pléonasme), tout justes bons pour allumer le feu dans la cheminée.

Notez que dans leur conception du futur, les routes sont toujours aussi larges et il n'y a aucun transports actifs (piétons, vélo, ...) <= pas assez futuriste malheureux. Par contre, si on peut en finir avec la voiture individuelle c'est déja pas mal.

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It's not just you! http://airparif.asso.fr looks down from here.
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Airparif est de nouveau indisponible. Cela arrive très souvent, en particulier autour des pics de pollution, ces moments pendant lesquels on a justement besoin d'avoir de l'info.

C'est ballot quand on sait que c'est la seule source indépendante (?) pour obtenir des infos sur la pollution à Paris. En plus de ça les données ne sont pas accessibles en opendata, on est donc obligé d'aller sur leur site (qui est donc souvent indispo) pour obtenir les informations que l'on recherche.

Je suppose qu'ils manquent de moyens, surtout quand on sait que des rabotages ont eu lieu sur les subventions de l'Etat http://www.lesechos.fr/14/04/2015/lesechos.fr/0215092959_segolene-royal-ampute-la-subvention-d-airparif-de-15--.htm

C'est désespérant quand on sait que la pollution représente un problème de santé publique majeur qui tue plus que le tabac. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/25/la-pollution-de-l-air-a-cause-7-millions-de-morts-en-2012-selon-l-oms_4389025_3244.html

Il existe un site alternatif (https://air.plumelabs.com/) développé par une startup française, mais on ne connait pas son indépendance.

Comment ça se passe dans les villes où vous habitez?

Bon article, bonne illustration (http://www.newyorker.com/wp-content/uploads/2015/11/Konnikova-cars-bikes-and-pedestrians1-690.jpg). Je voudrais juste rajouter une chose.

Ce qui nous pousse à commettre des incivilités ou des négligeances, qu'on soit piéton cycliste ou motoriste, c'est aussi le besoin d'aller vite. Tout ça pour gagner 5 secondes. A quoi bon? Pour rentrer plus vite chez soi, allumer la télé/facebook et se laver le cerveau pour mieux consommer, et recommencer le lendemain? Je caricature volontairement.

La vie est plus agréable quand on ne s'auto-stresse pas inutilement et qu'on prend le temps.. de vivre justement! C'est plus facile à vélo ou à pied car ces modes de déplacements sont relativements lents mais surtout ouverts. Contrairement aux habitacles fermés des voitures, là on peut se parler, échanger des sourires, s'arrêter pour regarder un truc, etc..

Ce qui m'attriste le plus c'est quand des cyclistes font subir à des piétons la même pression que celle soumise tous les jours par les motoristes. Nous devrions plutôt nous serrer les coudes et nous respecter entre transports actifs/doux [1]. Prendre conscience que si nous en sommes là à nous insulter c'est parce que nous sommes des égoïstes incapables de nous mettre un instant à la place de l'autre. C'est aussi probablement parce que les infrastructures sont inexistantes ou inadaptées, et que notre société de consommation nous incite à aller toujours plus vite. Le temps c'est de l'argent, tu comprends?! (https://pub.jeekajoo.eu/videos/Arte_Urgence-de-ralentir.webm)

Etant majoritairement derrière un guidon, j'ai assez récemment pris conscience que certaines de mes largesses pouvaient être opressantes envers les piétons.. C'est après avoir vu cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=-ELiFdPWGIA qui est certainement vélo-centrée.. mais qui montre que les négligeances, volontaires ou non, sont à tous les niveaux. Depuis je fais un peu plus attention. En retour j'ai le droit à des sourires des gens que je laisse passer. C'est bien payé! ;)

Certains cyclistes considèrent qu'ils ont tous les droits, y compris celui de griller la priorité aux piétons déja engagés dans leur traversée, les frôler à pleine vitesse, ou de les engueuler sans aucun tact car ils auraient débordés sur ce qui semblerait être une piste cyclable. Par exemple celles à contre-sens qui sont juste délimitées avec un coup de peinture blanche dans des rues à sens unique qui offrent des trottoirs tout juste assez larges pour une personne.

Chers cyclistes stressés, détendez-vous. Même si nous aimerions que les piétons soient plus attentifs à ce qui les entoure, il ne faut pas oublier qu'ils sont les plus fragiles et qu'ils sont victimes comme nous de cette infrastructure ubuesque où la voiture est reine. https://lut.im/g5fty25GA2/ZmwQGvxIloJcxkRv.image + https://lut.im/3o39GeZPZm/kd1oMVHAe9YMxgBc.jpg. Nous devons les respecter. Si vous ne le faites pas pour eux, faites le pour l'image des cyclistes.

[1] Je n'ai en revanche strictement aucune pitié envers les motoristes qui nous font subir leur pollution (air / bruit) , leur vitesse (danger / stress), et l'arrogance de l'espace qu'ils occupent sur notre bien commun.

J'ai rempli ce questionnaire anonyme proposé par ifsttar.fr qui est un est un gros organisme de recherche sur la mobilité et l'urbanisme. Je vous rassure, ça peut être plus rapide que les 20 minutes annoncées.

Le questionnaire s’adresse aux personnes qui utilisent un vélo comme moyen de transport au moins une fois par semaine en milieu urbain. Les questions portent notamment sur le ressenti des cyclistes et leurs interactions avec des automobilistes en ville.

Le questionnaire est très pertinent et j'espère qu'il servira à la cause des cyclotaffeurs.

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Six volunteers travelled from the same starting point (Lincoln’s Inn Fields) to the same end point (Castlehaven Community Centre) during a Friday afternoon rush hour in May. Four travelled the same direct route along busy Kingsway, Southampton Row, Eversholt Road and into Camden Town using different modes of transport: walking, cycling, bus and car. The other two walked and cycled an alternative route along quieter streets and a canal footpath. Each volunteer carried a personal air pollution monitor to record their exposure.
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Voici le résultat de cette expérience avec ce graphique du cumul de pollution mesuré pour chacun des trajets voiture/bus/cycliste/piétons: http://healthyair.org.uk/wp-content/uploads/Air-pollution-video-cumulative-air-pollution.png

Cyclistes et piétons sont nettements moins exposés, en particulier quand ils empruntent des itinéraires moins pollués.

Cela ne m'étonnerait pas que dans un avenir proche nous ayons des dispositifs/applis nous permettant de choisir les routes les moins polluées. Cela peut être déterminé par une déduction (densité du trafic routier) ou par un maillage de prises de mesures de l'air.

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« The fact is that automobiles no longer have a place in the big cities of our time. »
Bertrand Delanöe - Mayor of Paris 2002-2004
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et dans les années 70 on avait ça:
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« Il faut adapter la ville à l’automobile. »
Georges Pompidou - http://www.mdb-idf.org/spip/spip.php?article575
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Quelques citations d'une réflexion sur l'ère post-pétrole par Toby He­men­way.
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Une po­pu­la­tion dis­per­sée mo­bi­lise da­van­tage de res­sources pour son ap­pro­vi­sion­ne­ment et sa des­serte qu’une po­pu­la­tion rassemblée.
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Mais même s’il existe des com­mu­nau­tés dy­na­miques, l’empreinte éco­lo­gique du tissu ru­ral amé­ri­cain est consi­dé­rable. La voi­ture y est en­core plus in­dis­pen­sable qu’en ban­lieue, et les lois de la phy­sique condamnent un ha­bi­tat dis­persé à consom­mer da­van­tage de res­sources qu’un ha­bi­tat com­pact. La ques­tion qui de­meure est celle de la taille maxi­male de cette po­pu­la­tion com­pacte. Quelle est la meilleure taille de ville dans un monde sans pé­trole ? Per­sonne n’a la ré­ponse, mais si l’auteur pense que les mé­ga­lo­poles sont trop denses, il est aussi convaincu que le ‘sur­vi­va­liste’ dans sa ca­bane en ron­dins est trop éloi­gné de tout. Il pense plu­tôt qu’on as­sis­tera à la dis­pa­ri­tion de la struc­ture ac­tuelle des ban­lieues, pour re­ve­nir à la dis­tri­bu­tion ville-campagne telle qu’elle a pu exis­ter avant le pé­trole : des ex­ploi­ta­tions agri­coles de pe­tite taille à por­tée de main de la ville, four­nis­sant au­tant de mar­chés urbains.
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Croire que les cam­pagnes se por­te­ront mieux que les villes dans un monde sans pé­trole, c’est croire que des in­di­vi­dus iso­lés ont plus de res­sources que des groupe co­or­don­nés. Une foule peut être aussi stu­pide que des in­di­vi­dus, mais la sa­gesse et l’action col­lec­tives sont sou­vent bien plus ef­fi­caces que des ef­forts iso­lés. De même que la science, la tech­no­lo­gie, l’art, la culture, l’éducation, la po­li­tique, l’action so­ciale, l’argent et le pou­voir se créent et s’appliquent en ville, de même les so­lu­tions de l’après-pétrole émer­ge­ront pro­ba­ble­ment là où les gens vi­vront rassemblés.
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Ces 4 bus transportent 3 fois plus de personnes que celles présentes dans l'ensemble des autres véhicules.
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Il part du postula que les bus sont pleins. Mais l'idée est là.

Encourageant.

Il se passe quelque chose, lentement mais surement.

Denis Cheissoux reçoit Frédéric Denhez, auteur, journaliste pour son essai "La fin du tout-voiture", paru le 11 septembre 2013, aux éditions ACTES SUD.

Copie: https://pub.jeekajoo.eu/sounds/CO2-mon-amour_La-fin-du-tout-voiture_20131005.ogg

youtube-dl http://www.franceinter.fr/player/reecouter\?play\=736980
avconv -i CO2\ mon\ amour-736980.mp3 -c:a libvorbis -q:a 4 CO2-mon-amour_La-fin-du-tout-voiture_20131005.ogg

via http://www.actes-sud.fr/catalogue/societe/la-fin-du-tout-voiture